L’évaluation diagnostique (ou d’orientation) Elle intervient, quand elle existe, du point de vue des systèmes éducatifs, en début de cycle...
L’évaluation diagnostique (ou d’orientation)
Elle intervient, quand elle existe, du point de vue des systèmes éducatifs, en début de cycle ou au moment du changement de cycle. Mais, du point de vue de l’enseignant elle présente un grand intérêt, puisqu’elle permet de situer les acquis ou les manques des apprenants, avant le démarrage d’un nouvel apprentissage.
Elle permet une sorte de « photographie » de la classe et on comprend qu’elle peut être d’une grande aide dans une classe à effectif pléthorique. Cette évaluation, dans la mesure où elle va mettre en évidence des acquis et des manques très différenciés dans une classe (par groupes d’apprenants, voire par apprenant), doit nécessairement déboucher sur des décisions pédagogiques, elles aussi de type différencié. Cette exigence de cohérence met bien en évidence l’importance de l’intention qui préside à l’évaluation. Dans la mesure où elle évalue des acquis et des apprentissages, elle n’évalue pas les aptitudes à construire ces acquis et ces apprentissages. Dans ce sens, elle ne peut être effectivement que conjoncturelle et demande une certaine prudence dans les analyses qui en découlent. Car c’est, en effet, par les erreurs commises lors du test diagnostic que les enseignants vont se situer. Or l’identification et l’analyse de ces erreurs (accident, faute d’attention, incompréhension de la consigne, incompréhension du concept évalué) suppose une véritable réflexion sur la notion d’erreurs. Nous y reviendrons dans la séquence 2.
Elle permet une sorte de « photographie » de la classe et on comprend qu’elle peut être d’une grande aide dans une classe à effectif pléthorique. Cette évaluation, dans la mesure où elle va mettre en évidence des acquis et des manques très différenciés dans une classe (par groupes d’apprenants, voire par apprenant), doit nécessairement déboucher sur des décisions pédagogiques, elles aussi de type différencié. Cette exigence de cohérence met bien en évidence l’importance de l’intention qui préside à l’évaluation. Dans la mesure où elle évalue des acquis et des apprentissages, elle n’évalue pas les aptitudes à construire ces acquis et ces apprentissages. Dans ce sens, elle ne peut être effectivement que conjoncturelle et demande une certaine prudence dans les analyses qui en découlent. Car c’est, en effet, par les erreurs commises lors du test diagnostic que les enseignants vont se situer. Or l’identification et l’analyse de ces erreurs (accident, faute d’attention, incompréhension de la consigne, incompréhension du concept évalué) suppose une véritable réflexion sur la notion d’erreurs. Nous y reviendrons dans la séquence 2.
Pour pallier cette difficulté, surtout au niveau de sa gestion dans la classe, l’évaluation diagnostique peut se révéler particulièrement intéressante sous la forme d’une auto-évaluation (dans ce cas, on a veillé à produire des corrigés utilisables par les apprenants), et si elle utilise des critères souples de niveaux de réussite. Tu en as un exemple précis au début de chacun des livrets de la formation IFADEM.
Il est important, lors de la mise en place de ce type d’évaluation, d’expliciter son objectif et éventuellement, de définir avec les apprenants les niveaux de réussite.