La progression peut-être considérée comme un système dynamique qui intervient aux différentes phases du curriculum. Elle évalue l’ordre da...
La progression peut-être considérée comme un système dynamique qui intervient aux différentes phases du curriculum. Elle évalue l’ordre dans lequel les éléments du syllabus sont classés puis enseignés à travers les contenus pédagogiques, en l’occurrence les supports et les activités d’apprentissage, en termes de forme, de durée et de fréquence. La progression évolue avec les tendances ingénieriques et méthodologiques.
L’ingénierie didactique se focalise sur de multiples centrations : le système éducatif, l’enseignant, l’apprenant, la méthode, la matière à enseigner, les objectifs à atteindre et à évaluer. C’est en ce sens, que l’élaboration d’une progression cohérente devient une démarche complexe et imbriquéeaux différents paliers de la réflexion curriculaire.
2.4 Curriculum et progression
Les trois catégories de progression
Les trois catégories de progression
On distingue trois grandes catégories de progression :
· la progression linéaire ou chronologique ;
· la progression fonctionnelle en spirale ;
· la progression actionnelle.
· La progression est un outil de pilotage qui garantit l’aspect qualitatif du curriculum.
· Elle concerne tous les acteurs de la formation, quel que soit le niveau d’implication. Elle permet d’évaluer la cohérence du dispositif de formation depuis les premières réflexions sur la démarche curriculaire jusqu’à la planification d’un parcours d’enseignement et l’élaboration des séquences de cours.
· La progression n’est pas l’apanage de la didactique des langues. On la retrouve dans toutes les autres disciplines enseignées mais également dans de nombreux secteurs d’activités.
· Ce garde-fou, parfois vu comme une contrainte visant à enfermer le formateur dans un carcan pédagogique balisé, assure au contraire, s’il est utilisé à bon escient, l’atteinte des objectifs initialement prévus.