L’évaluation sommative (certificative ou de certification) Ce type d’évaluation est sans doute le mieux connu et le plus pratiqué des trois...
L’évaluation sommative (certificative ou de certification)
Ce type d’évaluation est sans doute le mieux connu et le plus pratiqué des trois. Il appartient au domaine du contrôle et suppose un système de normes partagées autour desquelles se situent les apprenants.
L’évaluation certificative apparait souvent sous la forme de notes attribuées par l’enseignant et d’une certification attribuée par l’institution (examen donnant lieu à l’obtention de diplôme). Cette évaluation est souvent imposée et perçue comme une forme de sanction. Elle situe les apprenants par rapport à un seuil d’acceptabilité (voire les uns par rapport aux autres), mais ne donne pas nécessairement de marche à suivre pour améliorer la note.
L’évaluation certificative apparait souvent sous la forme de notes attribuées par l’enseignant et d’une certification attribuée par l’institution (examen donnant lieu à l’obtention de diplôme). Cette évaluation est souvent imposée et perçue comme une forme de sanction. Elle situe les apprenants par rapport à un seuil d’acceptabilité (voire les uns par rapport aux autres), mais ne donne pas nécessairement de marche à suivre pour améliorer la note.
Elle a une visée institutionnelle et sociale très claire (changement de classe, résultats de conseil de classe, information des parents, niveau de l’établissement, etc.).
Généralement, dans ce type d’évaluation, la modalité est unidirectionnelle (l’enseignant, voire l’institution dans son entier, en cas d’examen ou de concours). Cependant, cela n’exclut pas, bien au contraire, une forme spécifique de communication entre enseignant et apprenants. C’est le cas notamment au moment de la mise en place des objectifs. Louise Bélair souligne qu’« en situation d’évaluation sommative, la transparence visée se détermine par l’énoncé clair et spécifique des objectifs, compétences ou performances qui seront évaluées. Il ne s’agit donc pas de fournir une liste de tous les éléments précis sur lesquels l’évaluation portera, mais plutôt de munir l’apprenant d’une sorte de contrat, garant des ententes entre les deux parties. […]. L’apprenant doit donc connaitre ce sur quoi le jugement portera et ce, afin de mieux s’y préparer et ainsi diminuer la partie inutile de stress associée à l’inconnu dans toute situation.8» Il faut aussi ajouter qu’au-delà du contenu du contrôle, sa forme doit être prévisible pour les apprenants. On sait par exemple que dans des certifications comme celle que certains ont passée avant la phase expérimentale de l’IFADEM (le TCF, le Test de connaissance du français), la forme du test a autant d’incidence sur les résultats que les contenus évalués.